Réduction des subventions pour les pompiers
Dans un tout autre domaine, le débat a porté sur les pompiers et le budget du SDIS (Service départemental d'incendie et de secours). En cause: une subvention supplémentaire de 2 millions par an qui avait fait l'objet d'une convention triennale. En 2013, la convention se termine, et n'est pas reconduite pour les pompiers samariens.
À la place, c'est une rallonge de 700 000 euros qui sera allouée, en 2013, sur le budget primitif. Pour Isabelle Demaison, du groupe «Gauche solidaire» qui a fait sécession de la majorité l'an dernier (voir notre article), le compte n'y est pas. «Notre département avait un retard important dans l'équipement des casernes».
Constat partagé par tous les élus. Mais selon Isabelle Demaison, cette subvention ne couvrait pas uniquement de l'investissement, mais aussi du fonctionnement. Sa diminution mettrait en péril le SDIS. «À 1,3 million on rembourse à peine nos emprunts. À 700 000 euros, on est déficitaire», estime-t-elle.
Clubs de sport lanternes rouges
Le groupe «Gauche solidaire» aimerait aussi attirer l'attention sur les subventions aux clubs de sports de haut niveau. Sept clubs de football sont concernés par une baisse de subventions du conseil général.
Pour des élus de tout bord, comme Isabelle Demaison ou encore Jean-Christophe Loric (Modem), le tissu associatif local mériterait plus d'égards, en tant que créateur d'emplois ou de richesses.
Mais la prise de position est compliquée pour les élus, de gauche ou du centre, qui ont fait le choix d'intégrer la majorité. Si leurs groupes peuvent tenter d'infléchir les positions majoritaires lors des débats d'orientation budgétaire, la discipline sera de rigueur lors du vote du budget.
Christian Manable l'a indiqué, à destination des élus de la «Gauche solidaire»: «S'il ne votent pas le budget, ils se mettront hors-jeu». Et l'enjeu ce sont les délégations qui pourraient échapper aux élus sécessionnistes. «Nous avons créé ce groupe en connaissance de cause. C'est un risque que nous déciderons de prendre, ou pas, ensemble», réplique isabelle Demaison.
Réponse le 27 mars, à l'issue de la semaine et demie de votes.