Communiqué d'Amiens métropole
A la tristesse, hier, de l'annonce de la disparition de Nelson Mandela, icône internationale de la lutte contre le racisme, s'ajoute aujourd'hui la douleur de la perte de Julia Lamps, figure locale de la lutte contre le nazisme. La fille de Léon Lemaitre s'était impliquée dès la fin de l'année 40 dans les liaisons entre les militants clandestins et les premiers groupes de Résistance. Et elle joua un grand rôle dans l'engagement résistant de René Lamps (maire d'Amiens de 1971 à 1989) qu'elle épouse en 1942, après l'avoir rencontré à Corbie. Les élus de la Ville d'Amiens n'avaient pas oublié comment l'histoire de René était liée à celle de Julia au moment de donner à l'école de la rue de Mercey, en 2009, le nom d'école Julia et René Lamps. Un hommage qu'elle avait accepté avec la plus grande humilité, se rendant sur place pour rencontrer les enfants. Au nom de la majorité municipale, Gilles Demailly, maire d'Amiens, tient à faire part de sa vive émotion et à assurer que "le combat de Julia contre l'intolérance, la violence et les idéologies du racisme, toujours tristement d'actualité, continuera d'être portés par tous les démocrates".
Communiqué de la fédération de la Somme du Parti Socialiste
resteront pour nous un exemple à suivre Julia Lamps nous a quitté. Son engagement, son humilité et son humanité resteront pour nous un exemple à suivre. La Fédération de la Somme du Parti Socialiste présente à tous ses proches, ses amis, à tous les militants communistes et de la Gauche des condoléances chaleureuses et fraternelles. Julia et René Lamps ont été et seront pour tous les amiénois des personnalités qui ont marqué notre histoire commune. Militants pour l’égalité, résistants contre la barbarie, citoyens engagés pour la Paix, ils resteront pour tous des guides dans l’action pour le bien commun et l’intérêt général. Nous garderons à jamais cette image de respect, de tolérance et d’engagement qu’elle nous a transmise jusqu’à son dernier souffle.
Communiqué de l'Aube nouvelle
C’est avec beaucoup de tristesse que nous apprenons le décès de notre camarade Julia Lamps-Lemaire. Nous rendons hommage avec émotion à la résistante et militante communiste et nous adressons à sa famille nos plus sincères condoléances.
Elle était la fille de Léon Lemaire, considéré par beaucoup comme le fondateur du PCF dans la Somme après le Congrès de Tours de 1920, maire et conseiller général de Corbie.
Elle adhère aux Jeunesses communistes en 1936 et, en pleine cohérence avec son engagement politique, devient en 1940 agent de liaison pour la Résistance. Elle épouse en 1942, en pleine guerre, René Lamps avec qui elle luttera contre l'occupant nazi et pour le progrès social.
Leurs destins seront dès lors étroitement liés : dans la Résistance d’abord, puis au PCF auquel René Lamps a adhéré en 1943 en pleine clandestinité, et, ensuite, pour soutenir l' action politique de son mari après la Libération.
Pour beaucoup de Samariens, et en particulier d’Amiénois, mais aussi d’habitants du canton de Domart-en-Ponthieu, le nom de Julia Lamps-Lemaire reste intimement lié à celui de son époux décédé il y a 5 ans, René Lamps, leur député, leur conseiller général et leur maire.
Nous rendons hommage à la mémoire de Julia Lamps-Lemaire, qui a contribué à écrire des pages marquantes de l’Histoire politique de notre département, surtout pour le PCF et pour la gauche.
Il s'agit aujourd'hui de ne pas refermer le livre de l’action communiste en faveur du progrès social et de continuer à faire naître une Aube nouvelled’espoir et de justice sociale à Amiens et partout ailleurs.
Pour l'équipe de l'Aube nouvelle
Cédric Maisse, conseiller municipal communiste, président du groupe « communistes en action », rédacteur au journal l'Aube nouvelle
Communiqué de Brigitte Fouré
épouse de l'ancien maire d'Amiens René Lamps. Au-delà des divergences d'appréciations politiques, je salue la mémoire d'une très grande Résistante durant la Seconde Guerre Mondiale, d'une militante dévouée et d'une Amiénoise constamment attentive à la vie de sa ville et toujours aux côtés de ses habitants.