En attendant de m'abonner, je profite du compte de ma collègue pour apporter des précisions concernant l'article " souvenirs des marcheurs...."
En effet, en fin décembre, j'ai eu le plaisir d'être interviewé par Rémi Sanchez à l'occasion du 30ème anniversaire de la marche pour l'égalité... (que certains essaient de la réduire à la marche des beurs).
2 points relatés dans cet article appellent à des corrections ou du moins plus de précisions à défaut ils sèment de la confusion :
* D'abord sur la page 5 vous rapportez "M'hammed El Hiba aujourd'hui directeur de l'Alco a toujours la nationalité marocaine, par choix." C'est trop court ! il faut savoir que les ressortissants marocains même quant ils optent pour la nationalité française conservent toujours la nationalité marocaine, ensuite quand vous dites que "a toujours la nationalité marocaine , par choix" cela évoque le petit village d'irréductibles gaulois qui résistent à Rome alors que me semble-t-il, je vous ai expliqué que je n'avais pas de contrainte administrative pour me naturaliser dans la mesure où je ne comptais pas embrasser une carrière dans la fonction publique pour laquelle la nationalité française est un passage obligé. Mais là ce n'est pas le plus important. il me semble ( j'en suis même sûr) vous avoir préciser que si je suis venu poursuivre mes études en France ce fut par choix délibéré. Mieux que cela, je vous avais expliqué que si j'ai choisi de m'installer et vivre en France c'est encore par choix assumé et que si cela se trouve on peut considérer que je suis doublement français ; en tout cas "un peu plus" que celui a hérité de la nationalité française par droit de sol ou droit de sang sans avoir, peut-être, à faire un choix.
* En page 5 vous me faites dire que " ....Parfois l'accueil est exécrable, et les étrangers ne peuvent pas s'en plaindre."
Je tiens à apporter une précision sinon encore une fois cela peut prêter à confusion.
D'abord, vous ne faites pas de nuances ce qui peut laisser penser que les choses sont immuables et figées alors que je vous donnais des exemples du passé. Quant à dire que les étrangers ne peuvent pas s'en plaindre c'est un peu cours ! Ils s'en plaignent mais ne font pas remonter les plaintes d'une façon "académique" ou conventionnelle. Se pose aussi le question de se demander si cela valait le coup de se plaindre et de "se faire mal voir..." Mais là on touche à la responsabilité citoyenne de chacun d'entre nous pour exiger l'égalité de tous devant la loi.
vous voyez, on parle toujours et toujours d'égalité.
Je tenais à vous apporter ces précisions pour qu'effectivement "on change de regard sur l'actualité du Grand Amiénois"
En tout cas cela ne m'empêchera pas de m'abonner à Télescope en fin de semaine.
Souvenirs des marcheurs amiénois pour l'égalité
Tous les commentaires
Helena LOEW
le 11/12/2013 à 20:20erratum :
il ne s'agit pas de fin décembre mais bien sûr de fin novembre 2013.
Mhammed El Hiba
(désolé Helena d'avoir squatté ton compte)
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Helena LOEW
le 11/12/2013 à 20:17En attendant de m'abonner, je profite du compte de ma collègue pour apporter des précisions concernant l'article " souvenirs des marcheurs...."
En effet, en fin décembre, j'ai eu le plaisir d'être interviewé par Rémi Sanchez à l'occasion du 30ème anniversaire de la marche pour l'égalité... (que certains essaient de la réduire à la marche des beurs).
2 points relatés dans cet article appellent à des corrections ou du moins plus de précisions à défaut ils sèment de la confusion :
* D'abord sur la page 5 vous rapportez "M'hammed El Hiba aujourd'hui directeur de l'Alco a toujours la nationalité marocaine, par choix." C'est trop court ! il faut savoir que les ressortissants marocains même quant ils optent pour la nationalité française conservent toujours la nationalité marocaine, ensuite quand vous dites que "a toujours la nationalité marocaine , par choix" cela évoque le petit village d'irréductibles gaulois qui résistent à Rome alors que me semble-t-il, je vous ai expliqué que je n'avais pas de contrainte administrative pour me naturaliser dans la mesure où je ne comptais pas embrasser une carrière dans la fonction publique pour laquelle la nationalité française est un passage obligé. Mais là ce n'est pas le plus important. il me semble ( j'en suis même sûr) vous avoir préciser que si je suis venu poursuivre mes études en France ce fut par choix délibéré. Mieux que cela, je vous avais expliqué que si j'ai choisi de m'installer et vivre en France c'est encore par choix assumé et que si cela se trouve on peut considérer que je suis doublement français ; en tout cas "un peu plus" que celui a hérité de la nationalité française par droit de sol ou droit de sang sans avoir, peut-être, à faire un choix.
* En page 5 vous me faites dire que " ....Parfois l'accueil est exécrable, et les étrangers ne peuvent pas s'en plaindre."
Je tiens à apporter une précision sinon encore une fois cela peut prêter à confusion.
D'abord, vous ne faites pas de nuances ce qui peut laisser penser que les choses sont immuables et figées alors que je vous donnais des exemples du passé. Quant à dire que les étrangers ne peuvent pas s'en plaindre c'est un peu cours ! Ils s'en plaignent mais ne font pas remonter les plaintes d'une façon "académique" ou conventionnelle. Se pose aussi le question de se demander si cela valait le coup de se plaindre et de "se faire mal voir..." Mais là on touche à la responsabilité citoyenne de chacun d'entre nous pour exiger l'égalité de tous devant la loi.
vous voyez, on parle toujours et toujours d'égalité.
Je tenais à vous apporter ces précisions pour qu'effectivement "on change de regard sur l'actualité du Grand Amiénois"
En tout cas cela ne m'empêchera pas de m'abonner à Télescope en fin de semaine.
Amicalement
M'hammed EL HIBA
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