Intéressant le fleuve marin cotier, je n'avais encore jamais rien lu là-dessus. En ce qui concerne le débit de l'Authie, très faible comparé à celui de la Seine, c'est un des arguments que l'on peut lire dans le journal de la Fnsea dans la Somme, l'Action agricole, pour justifier le statu quo. Pourtant, toutes choses égales par ailleurs, les efforts d'un agriculteur auront le même impact sur le littoral, qu'il soit situé sur le bassin de l'Authie ou celui de la Seine.
À noter que l’existence d’un « fleuve marin côtier » a été mise en évidence. C’est-à-dire que la dérive Nord-Est du Courant Atlantique Nord fait remonter les eaux depuis la Bretagne vers la Belgique.
Ce phénomène fait remonter les eaux de nos différents fleuves le long de côtes (Seine, Bresle, Somme, Authie, Canche, etc.).
C’est à la fois un atout écologique (puisque la salinité de l’eau y est intermédiaire) et un un inconvénient (dans la mesure où les pollutions de nos fleuves longent nos côtes et sont distribuées un peu partout).
Tout cela signifie dans un premier temps qu’effectivement, l’impact sur le littoral peut être très important et d’autre part ce fleuve marin côtier est principalement alimenté par les eaux de Seine, ce qui implique que même si des mesures sont prises en Somme, l’effet sera encore moins directement appréciable sur les littoraux si de telles mesures ne sont pas prises également en Seine-Maritime.
Directive nitrate: le fumier de la discorde
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La rédaction du Télescope
le 04/02/2013 à 08:56Intéressant le fleuve marin cotier, je n'avais encore jamais rien lu là-dessus. En ce qui concerne le débit de l'Authie, très faible comparé à celui de la Seine, c'est un des arguments que l'on peut lire dans le journal de la Fnsea dans la Somme, l'Action agricole, pour justifier le statu quo. Pourtant, toutes choses égales par ailleurs, les efforts d'un agriculteur auront le même impact sur le littoral, qu'il soit situé sur le bassin de l'Authie ou celui de la Seine.
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Charles MONGAUX
le 01/02/2013 à 12:10À noter que l’existence d’un « fleuve marin côtier » a été mise en évidence. C’est-à-dire que la dérive Nord-Est du Courant Atlantique Nord fait remonter les eaux depuis la Bretagne vers la Belgique.
Ce phénomène fait remonter les eaux de nos différents fleuves le long de côtes (Seine, Bresle, Somme, Authie, Canche, etc.).
C’est à la fois un atout écologique (puisque la salinité de l’eau y est intermédiaire) et un un inconvénient (dans la mesure où les pollutions de nos fleuves longent nos côtes et sont distribuées un peu partout).
Tout cela signifie dans un premier temps qu’effectivement, l’impact sur le littoral peut être très important et d’autre part ce fleuve marin côtier est principalement alimenté par les eaux de Seine, ce qui implique que même si des mesures sont prises en Somme, l’effet sera encore moins directement appréciable sur les littoraux si de telles mesures ne sont pas prises également en Seine-Maritime.
L’apport de la Seine est de 435m3/sec contre 35m3/sec pour la Somme:
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:DébitsFleuveCôtierMancheEst.jpg
Le fleuve côtier marin:
http://www.aires-marines.fr/Glossaire/Fleuve-marin-cotier
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